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LE DEROULEMENT DE LA MESSE

1°) Rite d'ouverture

Le chant d'entrée :

Il ouvre la célébration. Le chant est signe de joie. Joie d'être rassemblés par Dieu pour célébrer le Christ (Heureux les invités...). Le chant est aussi le moyen de rassembler et de réunir les personnes présentes. Les paroles de ce chant doivent introduire l'assemblée dans le temps liturgique et dans la particularité de la célébration du jour.

 

Le prêtre vénère l'autel :

Dans les premiers temps de l'Eglise, la messe était célébrée sur le tombeau d'un témoin de la foi, d'un martyr. Aujourd'hui chaque autel a été béni ou consacré et renferme des reliques. L'autel est le signe du Christ, qui donne sa vie par amour. C’est aussi le signe du repas du Seigneur et c’est pourquoi il est recouvert d’une nappe.

 

Le signe de croix :

C'est bien une prière qui nomme Dieu : le Père, le Fils et l'Esprit Saint. C'est par ton baptême que, pour la première fois, ton front a été marque de ce signe. Attache toi à le faire dignement.

 

La salutation d'ouverture :

C'est le saint échange entre le prêtre et l'assemblée. Les diverses formes reprennent les passages de Saint Paul que l'on peut trouver dans le Nouveau Testament : Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute maniere. Que le Seigneur soit avec tous (2 Th 3, 16). Voir aussi Ph 3, 4 ; 2 Co 13, 13 ; 1 Co 1, 3 ; Ep 6, 23.
Cette salutation est, bien entendu, plus qu'une formule de politesse. Elle annonce à l'assemblée réunie la présence de Notre Seigneur au milieu d'elle. Le célébrant en est le signe, par le sacrement de l‘Ordre qu'il a reçu.

 

Le rite pénitentiel :

C'est le moment d'un bref examen de conscience pour se présenter en vérité devant Dieu. Ce n'est pas une confession, mais un moment favorable pour prendre conscience que j'ai besoin de recevoir prochainement le sacrement du pardon.

 

Le Gloire à Dieu :

C'est le premier hymne d'action de grâce qui reprend les paroles des Anges dans le nuit de Noël. Il est joyeux. On ne le chante pas pendant les temps de pénitence : avent et carême.

 

Invitation à la prière et prière d'ouverture :

Dans le secret, chacun se tourne vers Dieu par une prière personnelle. Puis le prêtre rassemble toutes ces prières pour les présenter A Dieu par le Christ, dans l'Esprit. Cette prière appelée oraison ou collecte, car elle rassemble l’assemblée, exprime pleinement le sens de la messe célébrée.

 

2°) La liturgie de la Parole

La première lecture :

Elle est souvent extraite de l'Ancien Testament. Elle annonce  l'action de Dieu qui, depuis l'origine du monde, prépare son peuple à recevoir le Christ. Le dimanche, elle nous permet de bien comprendre l'évangile, car Jésus vient accomplir la Parole.

 

Le psaume :

C'est une réponse qui doit être chantée. C'est un moment d'intériorisation. Les psaumes sont des prières bibliques que le Christ lui-même utilisait.

 

La deuxième lecture :

Elle est extraite d'une lettre de l'un des apôtres. Le dimanche, nous lisons en continu toute une lettre. Elle nous rattache aux premiers chrétiens, puisque les apôtres prêchaient aux premières communautés ou leurs écrivaient.

 

L'acclamation de l'Evangile :

Elle nous introduit dans le moment le plus solennel de la liturgie de la parole.

 

L'Evangile :

C'est le Christ lui-même qui nous parle aujourd'hui. Ressuscité, il s'adresse à ses disciples rassemblés dans son Eglise. C'est bien pour attirer notre attention que la proclamation est toujours solennelle et que nous nous tenons debout.

 

L'homélie :

C'est le moment où  le ministre ordonné nous aide à mieux comprendre ce que le Christ vient de nous dire. Il nous aide à ouvrir notre cÅ“ur à l'enseignement reçu, comme le Christ le fit avec les disciples d'Emmaüs (Lc 24, 13-35).

 

La profession de foi :

C'est une sorte de réponse de l'assemblée à la Parole de Dieu. Le chrétien proclame à haute voix Celui en qui il croit. C'est avec toute l'Eglise que je crois en Dieu. Ce n’est pas ma propre pensée.

 

La prière universelle :

Elle achève ce temps de la liturgie de La Parole. Elle montre que, puisque nous sommes rassemblés en ce moment, nous présentons à Dieu la prière de tous les hommes.

 

3°) La liturgie eucharistique

La préparation des dons ou « Offertoire Â» : le pain et le vin, fruits de la terre ou du travail des hommes, sont apportes à l'autel. Ils sont présentés à Dieu en une prière de bénédiction comme on en trouve dans L'Ancien Testament. Le prêtre met un peu d'eau dans le calice, pour montrer que notre propre vie veut s'unir au Christ.

 

Le prêtre se lave les mains :

C'est un signe de purification, avant d'offrir le sacrifice du Christ.

 

L'oraison sur les offrandes récapitule ce temps.

 

La prière eucharistique :

C'est la longue prière d'action de grâce dans laquelle nous sommes entrainés par le Christ. C'est le moment éminent de la messe, car il nous est redit le sens de la mission de Jésus qui fait de sa vie un sacrifice, c'est-a-dire une offrande par amour, un don total de lui-même. Dans la prière c'est le moment où chacun s'unit au sacrifice de Jésus et, dans le secret de son cœur, présente et offre à Dieu sa propre vie.

Cette prière eucharistique est composée de plusieurs parties :

 

- L'action de grâce :

Le prêtre, au nom de toute l’assemblée, glorifie Dieu et Lui rend grâce. Cette prière est dite à haute voix : c'est la préface. Celle-ci commence par un dialogue qui montre bien que le prêtre agit au nom et pour toute l'assemblée. Elle s'achève par la triple acclamation du Sanctus (Saint), selon les paroles du prophète Isaac (Is 6, 1-4).

 

- L'appel de l'Esprit Saint :

Le prêtre, suivant l'antique geste biblique, impose les mains sur le pain et le vin et appelle l'Esprit Saint pour qu'Il transforme ce pain et ce vin. Le prêtre refera le même geste après la consécration, mais cette fois sur l’assemblée, afin que celle-ci reconnaisse le Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus Christ.

 

- La consécration (ou récit de l'institution) :

Il reprend les mots même du Christ, le soir de la Sainte Cène (1 Co 11, 23-26). Le prêtre dit les paroles du Christ, puisqu'il en a reçu la mission par son Ordination. Puisque le prêtre a été consacré par l'Esprit, c'est l'Esprit-Saint qui agit, d'ou le nom de « consécration ».

 

- Les intercessions :

Elles nous conduisent à porter dans la prière toute l'Eglise du ciel : les saints, au premier rang desquels se trouve la Très Sainte Vierge Marie, la Bienheureuse Mère de Dieu et notre Mère ; l'Eglise de la terre, avec le pape, les évêques, les prêtres ainsi que toute l'assemblée, et aussi tous ceux qui nous ont guidés et qui sont dans l'attente de la résurrection.

 

- La doxologie finale :

C’est la dernière acclamation que proclame seul le  prêtre pour glorifier Dieu de ce qu’il réalise.

 

4°) Rite de communion

Le Notre Père :

Proclamé ensemble, il nous prépare à recevoir la communion.

 

La prière pour la paix :

Récitée par le prêtre, elle nous rappelle que c'est là un don de Dieu qu'il nous faut sans cesse demander dans la confiance, en raison de notre coeur lent à croire.

 

Le geste de paix :

     C'est un signe qui manifeste notre volonté de vivre la paix que Dieu nous donne.

     Le prêtre met une parcelle d'hostie dans le calice pour manifester que la vie du Christ est une : corps et sang.

     Pendant que le prêtre rompt l'hostie, nous chantons les mots mêmes avec lesquels Jean-Baptiste désignait le Christ : Agnus Dei (l'agneau de Dieu).

     Le prêtre récite seul et à voix basse les prières pour se préparer à la communion. Chacun est aussi invité à se préparer personnellement. Puis le prêtre présente le Corps et le Sang du Christ.

 

La communion :

En procession, chacun s'avance pour recevoir le Christ.

 

De retour à ta place :

Prends un temps de silence, enferme-toi avec le Christ présent en toi pour le remercier et lui demander de t'aider a grandir dans Sa vie. Il faut ouvrir son coeur pour laisser le Christ faire ce qu'il veut en nous.

 

La prière après la communion :

Proclamée par le prêtre, elle achève et rassemble nos remerciements personnels.

 

5°) Rite de conclusion

La bénédiction :

Bénir signifie : «  dire du bien Â». Dieu, dans son amour, nous a donné Sa vie trinitaire, car il vient pour nous le bonheur sans fin.

 

L'envoi :

Il nous invite à vivre pleinement cc que nous venons de recevoir. Saint Augustin disait : Devenez ce que vous recevez, le corps du christ.

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