top of page

LES ACOLYTES

Nous donnons le nom d'acolytes aux servants qui portent les cierges de procession et qui portent à l'autel les burettes.  Il en faut donc au moin deux et de même taille.

 

LE PORT DU CIERGE :

Attention, à la tenue des cierges : Il ne s'agit pas d'un port d'arme !!! Celui qui est à droite met la main gauche au pied du chandlier et la droite juste avant le cierge. Celui qui est à gauche fait l'inverse : Il met la main droite au pied du chandelier et la gauche à la base du cierge. Il ne faudra pas oublier d'inverser la manière de porter en fonction des mouvements, étant entendu que les lumières se trouvent toujoursà l'extèrieur des processions ou mouvements.

 

1.) RITE D'OUVERTURE

Dans la procession, ils prennent place derrière le thuriféraire et encadrent la croix (ils se placent derrière la croix s'il n’est pas possible de se placer à trois de front), en faisant bien attention d'avancer toujours de front et au même rythme.

A l’arrivée à l'autel : une brève inclination avant de monter les marches. Les cierges sont déposés à l’endroit prévu : sur l'autel, au pied de l'autel, de chaque côté du tabernacle ou sur la crédence.

 

2.) LITURGIE DE LA PAROLE

Procession de l'Evangile : au moment où le thuriféraire va présenter l'encens (juste avant l'acclamation), les acolytes se mettent en place pour former la procession. Cette fois, les cierges encadrent l’évangéliaire. A l'ambon, ils se tiennent devant le lecteur en se faisant face et en tenant le cierge du coté de l’assemblée.

Après la proclamation de l'Evangile, ils rapportent les cierges où ils les avaient pris et regagnent leurs places.

 

3.) LITURGIE EUCHARISTIQUE

Les acolytes se rendent à la crédence, l'un prend de la main gauche le calice prêt (au nœud, c'est-à-dire avec la patène, le purificatoire, la pale, le corporal) et pose la main droite dessus. Il se rend à l'autel et dépose le calice au coin de l'autel. Là, il enlève le voile du calice, prend le corporal, le déplie et l'étend au milieu de l'autel. II dépose la pale à droite du corporal et laisse le calice et le purificatoire à droite au coin de l'autel.

 

Plusieurs autres servants peuvent, de la crédence, porter sur l'autel ce qui sera nécessaire, notamment lorsqu'il y a plusieurs coupelles à consacrer.

 

La procession de l'offertoire peut aussi partir d'un endroit de l'église et les oblats peuvent être portés par des fidèles. Dans cc cas, les deux acolytes ouvrent la procession et réceptionnent les oblats.

 

Si il y a un diacre, c'est lui qui prépare l'autel.

Le prêtre arrive à l'autel, les deux acolytes vont chercher sur la crédence l'un la burette de vin, l'autre la burette d'eau. La burette de vin est présentée en premier, puis celle de l'eau. Ils saluent alors ensemble le prêtre et regagnent la crédence.

 

 

Ils préparent ensuite le rite du lavement des mains : un acolyte prend le plateau et l’eau tandis que l'autre a le manuterge. Ils se présentent à l’autel après l'encensement ou après la prière du célébrant : Humbles et pauvres... L'un verse de l'eau sur les mains du prêtre et le second lui présente l'essuie-mains, puis les deux s’inclinent et regagnent leurs places.

 

4. RITE DE CONCLUSION

Pour la procession de sortie, les acolytes prennent place dans la procession comme à l’entrée.

bottom of page