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LE CORPS DANS LA LITURGIE

La liturgie n’est pas un spectacle, animé par quelques acteurs, devant un public. 
Elle est l’action d’un peuple, l’action d’un corps social. Mais elle s’adresse aussi au corps lui-même : les rites et les gestes sont plus parlants qu’un discours. 
On veillera à toujours joindre harmonieusement gestes et paroles !

 

1°) La position du corps

Debout
Être debout signifie que, par le baptême, on est déjà ressuscité par et avec le Christ. Cette position exprime la dignité de l’homme : les pieds sur terre, mais la tête tendue vers le ciel. C’est l’attitude normale de la prière commune où tout l’être est tourné vers Dieu.

 

Assis 
C’est l’attitude d’écoute où l’être se fait plus intérieur pour que l’attention soit maximale.

 

A genoux 
Cette position n’est pas privilégiée par la liturgie. Elle convient mieux à la prière individuelle.

 

La prosternation (nommée parfois « prostration Â») 
Cette position est prévue en quelques circonstances comme l’ordination ou l’ouverture de la célébration du Vendredi Saint. Attitude extrême qui ne laisse pas indifférent.

 

Les mains 
Se donner la main est un signe de confiance, de fraternité. 
Lever les mains est un signe d’ouverture, d’abandon à Dieu.

 

 

2°) Les gestes
La liturgie n’est pas statique : Elle bouge ! Le corps participe à la célébration :

 

S’incliner ou mettre un genou à terre pour adorer : on vénère ainsi l’autel, le lectionnaire, la croix (génuflexion devant elle le vendredi saint).

 

Allumer et tenir un cierge : le cierge pascal symbolise le Christ ressuscité, lumière du monde.

 

Asperger : asperger avec l’eau bénite rappelle l’eau du baptême ; l’eau qui purifie et qui donne la vie.

 

Imposer les mains pour transmettre la bénédiction de Dieu.

 

Tendre les deux mains pour le geste de paix.

 

Lever les mains pour acclamer, dire sa joie, se tenir en prière devant Dieu.

 

3°) Les processions 
Les déplacements sont de grande importance. Symboliquement, ils expriment que la rencontre de Dieu ne peut nous laisser en place. Le chrétien est un marcheur. La liturgie lui rappelle cette vocation en faisant marcher rituellement dans les processions.

 

La procession d’entrée :
Elle se fait par l’entrée de l’église. Cette procession manifeste la démarche de toute l’assemblée vers l’autel à la suite et à la rencontre du Seigneur.

 

Le déplacement pour la proclamation de l’Évangile :
Ce déplacement nous prépare à accueillir la Parole de Jésus qui lui-même annonçait la Bonne Nouvelle en marchant sur les routes de Palestine, et célèbre le livre de la Parole de Dieu.

 

La procession des offrandes :
Elle symbolise le don de toute notre vie et de la vie du monde apportée à l’autel.

 

 

La procession de communion :

La procession de communion est la réponse libre de chacun à l’appel du Seigneur : « Prenez et mangez… prenez et buvez… Â» 
Certains, arrivés devant le prêtre, aiment avoir un geste de respect : inclinaison légère du corps ou génuflexion.

Adultes et enfants qui ne veulent ou ne peuvent communier (divorcés remariés, responsables d’avortement…) peuvent s’avancer vers le prêtre, les mains posées sur les épaules et recevoir la bénédiction du prêtre. Ils manifestent ainsi leur foi et leur désir de retrouver la communion entière de l’Église. Tous comprennent qu’ils ne sont pas mis de côté quand ils ne peuvent encore communier. Le dialogue des enfants avec leurs parents les aide à vivre mieux la messe et les prépare à recevoir plus tôt le Corps du Christ.

 

La procession de sortie :

On attend que Christ, notre berger, sorte le premier pour nous conduire en mission au-delà de l’église, au-delà de l’Église visible. Le symbole est encore plus riche si on a utilisé la croix pour la procession d’entrée et qu’elle sert à nouveau en tête de la procession de sortie.

 

Quelques points d’attention :
Dans une procession, soyons heureux de ce que nous vivons : une procession n’est ni un défilé militaire ni une cavalcade… ; elle est l’expression d’un peuple heureux de faire route ensemble !

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